Voilà maintenant 2 saisons de végétation (juillet - septembre) que le Contrat de rivière Dyle-Gette coordonne un vaste inventaire à l’échelle du sous-bassin hydrographique. Trois plantes, au nom exotique, sont directement concernées : les renouées du Japon (et assimilées), la berce du Caucase et la balsamine de l’Himalaya. Elles risquent en effet, à terme, de gravement nuire à l’environnement : réduction de la biodiversité, prolifération, érosion des sols, dommages corporels…
Les communes et les associations partenaires ont été sollicitées pour participer à cet inventaire actuellement toujours en cours (voir la carte d’état des lieux au 1er mai 2010).

Au seuil de la 3ème année, les choses évoluent. Les premiers résultats issus de l’inventaire permettent déjà de prendre le problème à bras le corps et de définir des zones prioritaires où une action de gestion est pertinente. C’est donc tout naturellement qu’une stratégie de lutte contre les plantes invasives, basée sur ces résultats, a été mise en place cette année dans le cadre des activités du Contrat de rivière (voir ici). Pour l’instant, il n’y a que pour la balsamine de l’Himalaya (arrachage) et la berce du Caucase (coupe de la racine sous le collet) que les mesures de gestion sont réellement efficaces. La présente campagne de lutte sera donc axée principalement sur ces deux espèces. Or la balsamine de l’Himalaya (BH) n’est pas encore très répandue et la berce du Caucase (BC) reste encore assez localisée. Il est donc plus que temps d’agir afin d’enrayer la dissémination de ces espèces et avant que la situation soit définitivement hors de contrôle.

A partir du 15 juin et durant tout l’été, le Contrat de rivière Dyle-Gette, en collaboration avec ses partenaires, coordonne une opération de lutte contre le développement de la balsamine de l’Himalaya et de la berce du Caucase.

 


A cette fin, de nombreuses personnes vont parcourir les cours d’eau dans votre commune afin de restaurer la diversité biologique des berges colonisées par ces deux plantes. Par conséquent, ne vous étonnez pas de voir des ouvriers gérer ces plantes qui, malgré leur beauté incontestable, cachent de nombreux inconvénients pour la diversité biologique indigène.

L’accès à la propriété privée est le principal problème de cette campagne. C’est pourquoi, dans le strict cadre de cette opération, nous sollicitons votre aide en permettant aux ouvriers et autres bénévoles, si nécessaire, de pouvoir longer le cours d’eau dans votre propriété. Merci de votre collaboration, et n’hésitez pas à contacter la cellule de coordination du Contrat de rivière Dyle-Gette pour toute question (010 62 04 30) !!

Pour en savoir plus :

• La renouée du Japon pose de sérieux problèmes car elle se régénère très facilement par bouturage, à partir de simples fragments de tige ou de rhizome.
• La balsamine de l’Himalaya produit plus de 10 000 graines / individu / an, ce qui entraîne sa dispersion fulgurante. Ses fruits éclatent au moindre choc, projetant ainsi les graines à grande distance. Ils peuvent arriver à maturité même après que la plante ait été arrachée.
• La berce du Caucase produit de 10 000 à 100 000 graines / individu / an. Ses fruits peuvent arriver à maturité même après que la racine ait été coupée. Elle pose aussi un problème de santé publique puisque qu’un simple contact avec la plante suivi d’une exposition à la lumière peut entraîner de graves brûlures.

• Evitez De remanier et de transporter les terres lors de travaux sur les sites envahis, De planter ces espèces (vous pouvez consulter la liste noire des plantes vasculaires invasives) De les distribuer, De toucher la berce du Caucase sans protection de la peau et des yeux, De jeter ou enfouir les résidus de ces plantes dans la nature sous peine de propager le problème.

• Comment agir ? Sur votre terrain, dans votre jardin, nous pouvons vous conseiller sur les modes de gestion les plus efficaces. Contactez la cellule de coordination du Contrat de rivière Dyle-Gette (010 62 04 30)

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